Le 27 mai dernier, lors de la signature du nouveau contrat de partenariat et de projets entre le GPMB, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Département et la Métropole ©MP

 

Fin juin, devrait se tenir le prochain conseil de surveillance du Grand Port maritime de Bordeaux, avec un enjeu pour les industriels : l’espoir d’occuper une place au sein du conseil de surveillance et du conseil de développement.

« Nous souhaitons en effet y être présents pour éclairer, argumenter et ne pas prendre le risque de voir se reproduire la catastrophe de ces dix dernières années », explique Julien Bas, co-président de l’Union maritime et portuaire de Bordeaux et porte-parole de 110 entreprises industrialo-portuaires. Soutenue dans cette demande par la Métropole, la CCI et la Région Nouvelle-Aquitaine, l’UMPB attend ainsi la décision de l’État.

De fait, le 27 mai dernier, lors de la signature du nouveau contrat de partenariat et de projets entre le GPMB, la Région Nouvelle-Aquitaine (toujours candidate à la reprise du port de Bordeaux), le Département et la Métropole, Alain Rousset, le président de région, avait plaidé pour « une gouvernance particulière qui doit instruire davantage les instances industrielles dans les décisions. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, le port ne vit d’abord que par son hinterland », a-t-il tenu à rappeler.  

Le Conseil régional en allié

D’ores et déjà, « la Région nous fait une place à ses côtés dans les groupes de travail prévus dans le cadre de ce nouveau contrat de partenariat », précise Julien Bas, qui se réjouit de « cette volonté affichée du port et de tous les acteurs publics, dans un espace-temps restreint, de travailler ensemble ».  Signé fin mai, ce contrat, qui se traduira par des réunions entre services techniques portuaires et ceux des collectivités territoriales, se fixe en effet parmi les six objectifs prioritaires, le développement économique en lien avec les acteurs économiques. Dix-sept actions ont été listées parmi lesquelles : structurer l’activité conteneurs, favoriser l’implantation d’entreprises, innover sur la ligne ferroviaire du bec d’Ambés, le projet de terminal croisière à Pauillac, la mise en place d’une plateforme de services poids-lourds à Bassens, etc.

Une profession de foi commune 

Cependant, dès le départ de MSC à l’été 2018, un plan d’action conjoint avec les entreprises, ports et collectivités territoriales, avait été engagé, pour que CMA-CGM soit en position de développer ses trafics à Bassens. Par ailleurs, en avril dernier, l’UMPB, a passé également un partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux. Selon Julien Bas, « il s’agit de la signature d’une profession de foi commune, fondée sur une vision partagée pour reconnecter le port de Bordeaux à son potentiel économique et sur le même principe de rencontres plus récurrentes, de partages de dossiers et de raisonnements. Notre volonté n’est plus de travailler côte à côte avec la CCI, mais ensemble ».

Marianne Peyri

 

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