La Malaisie rejoint la cohorte des pays s'engageant à interdire l'utilisation de scrubbers à circuit ouvert dans leurs eaux intérieures en raison de leurs rejets en sulfures.

 

L'autorité maritime Jabatan Laut Malaysia a publié un avis auprès de ses clientèles indiquant qu'elle interdisait in extenso le rejet d'eaux de lavage générés par les dispositifs d'épuration des gaz à circuit ouvert dans un rayon de 12 milles marins des côtes malaisiennes. L'administration a également indiqué que les navires qui font escale dans les ports malaisiens devraient passer au gasoil ou aux systèmes en circuit fermé avant d'entrer dans les eaux et les ports malaisiens.

Dans une annonce distincte, elle a indiqué que les navires battant pavillon national, dont le carburant serait non conforme, devront obtenir une autorisation préalabe des autorités malaisiennes lorsque la réglementation OMI 2020 sur les émissions de soufre entrera en vigueur, le 1er janvier 2020.

La liste des pays/régions/zones interdisant les scrubbers ouverts dans leurs eaux territoriales s'allongent. La Chine, Singapour, Fujairah, Panama, Californie, Connecticut et Hawaii l'ont notamment déjà notifié.

Selon la société de classification des navires DNV, les scrubbers en boucle ouverte représentent actuellement environ 80 % des srubbers installés. Les systèmes en boucle fermée et hybrides représentent respectivement 18 % et 2 %.

Singapour a franchi une étape supplémentaire dans son aversion pour ces solutions. La Maritime and Port Authority (MPA) de la Cité-État a décidé de classer les résidus en déchets industriels toxiques et, en tant que tels, ils devront être collectés et traités par des collecteurs de déchets industriels toxiques agréés.

La rédaction

L’incroyable croisade autour des scrubbers