©China Shipbuilding Group

China Shipbuilding Group fait partie des 24 entités chinoises mises sur la liste noire des États-Unis pour leur rôle présumé dans le développement d’infrastructures dans les zones contestées de la mer de Chine méridionale.

Le ministère américain du commerce annonce que China Shipbuilding Group, née en 2019 de la fusion entre les groupes de chantiers navals soutenus par l'État, la CSIC et la CSSC et 23 autres entités chinoises ont été placés sur liste noire pour avoir « joué un rôle en aidant l'armée chinoise à construire et à militariser les îles artificielles internationalement condamnées de la mer de Chine méridionale. »

Si la Chine a revendiqué des droits sur toutes les zones riches en énergie de la mer de Chine méridionale, les Philippines, le Brunei, la Malaisie, Taïwan et le Vietnam défendent aussi des précarrés sur la zone. En juillet 2016, le tribunal de La Haye a tranché en faveur des Philippines, déclarant que la Chine n'avait aucune base juridique pour revendiquer des droits historiques sur les ressources des zones maritimes comprises dans la « ligne des neuf traits ». La Chine fonde ses revendications territoriales sur cette délimitation qui lui est propre et qui apparaît sur des cartes chinoises dans les années 1940, car les Chinois auraient été les premiers à découvrir ces îles.

Cette ligne entoure sur 1 500 km la côte sud chinoise et englobe toute la mer de Chine du Sud. Depuis 2013, Pékin parle de « ligne des dix traits » pour y inclure Taïwan. Au regard de la convention des Nations unies sur les droits de la mer, ratifiée par la Chine en 1996, les droits maritimes sont fondés sur le territoire et non sur l’histoire.

Les sanctions ont été prises alors que la Chine envisage de lancer des missiles dans la mer de Chine méridionale.

La rédaction