Ukraine/Russie : l'accord céréalier reconduit pour 120 jours

Après des semaines de négociations, l'accord, qui a instauré des couloirs maritimes sécurisés à partir des ports ukrainiens d'Odessa, Pivdenny et Tchernomorsk pour permettre le transit sécurisé de céréales et denrées agricoles par la mer Noire, a été prolongé de 120 jours, a annoncé le 17 novembre le ministre ukrainien des Infrastructures.

Contraction des échanges mondiaux de blé et de maïs

Le Conseil international des céréales prévoit une contraction des échanges mondiaux de blé et de maïs pour la campagne 2022-2023, qui devrait à nouveau être marquée par des incertitudes sur les exportations depuis la mer Noire, en raison du conflit en Ukraine. Les expéditions françaises ont connu un bon début de campagne, grâce aux achats algériens et tunisiens et malgré la baisse des importations chinoises.

Le vrac sec au cœur d'une crise alimentaire mondiale

Alors qu’une crise alimentaire mondiale se profile, Vladimir Poutine s’est montré disposé au cours d’un entretien téléphonique le samedi 28 mai avec le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz à permettre la reprise des livraisons de céréales ukrainiennes. La mer Noire n'est pas seulement un « grenier à blé » mais est aussi l'un des 14 points mondiaux par lesquels transitent des quantités importantes de produits agricoles. Loin d’être évidentes, les alternatives ne favorisent pas le transport maritime.

Céréales : les ports et les marchés s'organisent pour pallier la mer Noire

L’Inde, qui a l’avantage d’être à cette période de l’année le seul fournisseur de blé au monde, s'affirme en l’absence de la première zone d’exportation mondiale pour les céréales. En avril, le continent a exporté 1,4 Mt de blé contre à peine 240 000 t il y a un an. Toutefois, les chargements ukrainiens, notamment de maïs, s’organisent en passant par Constanta en Roumanie et Varna en Bulgarie.

Céréales : la crise russo-ukrainienne engendre un repositionnement des flux

La nature a horreur du vide. Les flux du vrac sec, rompus aux tensions géopolitiques, sont d’ordinaire les plus plastiques. Ils le prouvent à nouveau. Des premiers mouvements s’observent. Les taux de fret des vraquiers ont brusquement changé de cap ces derniers jours.

Le Conseil international des céréales revoit à la baisse ses estimations

La production mondiale de céréales pour la campagne de commercialisation 2021-22 devrait être de 2,287 milliards de tonnes, soit 3 Mt de moins que ce que le Conseil international des céréales avait initialement prévu. Toutes les prévisions portant sur...

Explosion des exportations de maïs américain à la Chine

Depuis le début de l’année, les échanges agricoles enregistrent des niveaux exceptionnels et plusieurs céréales se régalent. Mais ce sont les ventes de maïs américain à la Chine qui détonent en atteignant le volume record de 49,1 Mt depuis le début de la campagne de commercialisation. Ils ont déjà mobilisé plus de 180 panamax contre trois au même stade de la précédente campagne.

Le commerce de maïs au beau fixe entre la Chine et les États-Unis

La Chine a réservé 1,16 Mt de maïs américain, première vente flash quotidienne de cette ampleur depuis janvier, a indiqué le ministère américain de l'agriculture. Cela porte le total des engagements de la Chine pour le maïs amé...

Le vrac sec gagné à son tour par la fièvre des taux

Après les conteneurs, d’autres feux passent au vert. Le vrac sec connaît à son tour un rebond. Les tarifs des capesize atteignent de sommets. Dans ce secteur, où les taux sont rompus aux brusques mouvements de roulis, la question demeure : la vigueur des tarifs sera-t-elle éphémère ?

Les ports argentins au cœur d’une bataille pour les grains

L'État argentin reprend la main sur la partie amont du Paraná afin de sécuriser les exportations de maïs et de soja. Il prévoit aussi des travaux pour drainer les trafics, conteneurs et grains, vers les ports argentins. Au détriment de Montevideo.