Les ports et l'activité manufacturière sanctionnés par les confinements en Chine

L’épidémie frappe désormais la plupart des grandes villes côtières alors que le plus grand port du pays et du monde, Shanghai, vit sous un confinement strict depuis un mois. L'économie chinoise décélère. Les ventes au détail ont chuté au premier trimestre. La production industrielle a ralenti. Les importations et les exportations marquent le pas. La banque centrale chinoise ouvre les parapluies pour soutenir son économie rudoyée par les assauts du Covid.

Shenzhen à nouveau confiné

Alors que la guerre en Ukraine met à nouveau les chaînes d'approvisionnement mondiales à l'épreuve, la ville qui loge le quatrième port le plus fréquenté au monde est soumise à un confinement généralisé. Les autorités portuaires se veulent rassurantes mais les restrictions de mobilité des personnels ont été réactivées tandis que les accès aux terminaux sont strictement encadrés avec le retour des quotas imposés aux camions.

Quatre des plus grandes régions portuaires chinoises concernées par des restrictions

Après Ningbo, Tianjin, Dalian, Shenzhen, Shanghai, Xiamen, Yantian est à son tour gagné par l’émergence d’Omicron. Même si les autorités locales font preuve de retenue dans leurs restrictions, la course contre la montre des marchandises à expédier avant le Nouvel An lunaire est enclenchée. Hutchinson Ports limite le mouvement des conteneurs dans le troisième plus grand port chinois.

L'étau sanitaire se resserre sur Tianjin et met sous pression Shanghai et Xiamen

Les restrictions sanitaires se renforcent dans la ville portuaire de Tianjin, où la situation s'est rapidement dégradée. La vigilance redouble en raison de sa proximité avec Pékin, ville d’accueil des JO d’hiver. Le détournement de navires vers Shanghai et Xiamen s'accentue tandis que le terminal de Shekou à Shenzhen serre à son tour les accès. Dalian émet des alertes.

Les taux de fret renouent avec les pics sur certaines routes

Les départs de foyers épidémiques se multiplient dans l’environnement des plus grands ports chinois, tels Ningbo, Tianjin ou Shenzhen. Pour l’heure, ils n’ont pas de portée directe sur les opérations portuaires mais contraignent les accès routiers, perturbent les services de transport et engendrent des retards dans un pays où les niveaux de congestion portuaire sont déjà élevés.

Ningbo de nouveau en alerte Covid

Le troisième port à conteneurs mondial peine à maintenir un niveau d’exploitation normal depuis la détection d’un cluster touchant 26 personnes dans une entreprise textile implantée dans la zone portuaire de Beilun. L’événement survient en période de pointe pour les exportations avant le Nouvel An chinois et à moins d'un mois du début des Jeux olympiques d'hiver de Pékin.

Congestion et retard s'ancrent dans le glossaire du transport maritime

Le retard des navires n’est plus un mot impropre. Il a fait son entrée dans le lexique du transport maritime à la faveur d’une crise d’un nouveau genre. Il ne se prononce plus sans son faux-ami, la congestion des ports. La part des navires respectant leur date d’arrivée atteint à peine les 40 %. Los Angeles, Savannah, Rotterdam et Le Pirée figurent parmi les ports les plus congestionnés.

Ningbo, retour à la normale plus vite que prévu ?

Les autorités portuaires chinoises annoncent la reprise partielle des activités. Ningbo n’empêchera pas l'inévitable afflux de marchandises dans les ports de destination, déjà passablement perturbés. Impacts à prévoir sur les flux, les prix, les retards et cætera...

Les volumes de Cosco Shipping Port gagnés par la crise

Au premier semestre, l'opérateur chinois de terminaux portuaire a traité 47,3 MEVP, soit une baisse de 4,4 % par rapport à l'année précédente. Un repli maîtrisé compte tenu du contexte économique. Cosco Shipping Port cède...

La croissance de Cosco Shipping Ports tirée par l'international

La filiale portuaire de Cosco poursuit sur sa lancée de la croissance mais ce n’est pas aux ports chinois qu’elle la doit. En 2019, le manutentionnaire a traité près de 103 MEVP dans ses terminaux. Une hausse de 5 % mais contrastée.

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