Jusqu’à quelle profondeur les navires pétroliers peuvent-ils forer ?

Après avoir connu en 2021 la pire année depuis trois décennies et un début d'année 2022 catastrophique, les analystes viennent une nouvelle fois revoir à la baisse leurs prévisions concernant la demande de transport de brut. La scène géopolitique est sans doute la plus tendue depuis des décennies. Le spectre des sanctions à l’égard de la Russie, deuxième producteur mondial de pétrole, et la multiplication des attaques yéménites au Moyen-Orient ne plaident pas en faveur d’un retour serein aux affaires.

Crise ukrainienne : éviter un « choc d’approvisionnement » en gaz et en pétrole

La dépendance de l'Europe à l'égard du gaz naturel russe – 35 à 40 % transitant principalement par oléoducs – rend les sanctions contre les exportations russes peu probables. Bruxelles et Washington ont néanmoins indiqué la semaine dernière étudier différentes pistes pour éviter un « choc d’approvisionnement ». Non sans impacts pour le transport de GNL et de brut.

Navires-citernes : le paysage des raffineries en mutation pourrait allonger les tonnes-milles

Dans le segment du transport maritime de produits pétroliers, les espoirs renaissent après une année où les navires ont souvent opéré à des niveaux de rentabilité et d'exploitation dégradés, sans couvrir leurs frais d'exploitation et encore moins atteindre le seuil de rentabilité. L’évolution de la géographie des raffineries pourrait offrir de nouveaux débouchés au transport maritime de pétrole.

Pétrole : nouveau surplus mondial en 2022

L'Agence internationale de l'énergie envisage un marché pétrolier mondial largement excédentaire en 2022 avec une offre qui doit grimper face à une demande sous pression. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse...

Omicron affole les indices de fret et les cours des matières premières

L’émergence du dernier-né de la famille des variants du coronavirus n’a pas tardé à rendre nerveux les marchés, à commencer par les cours du brut. Mais les indices du fret ont aussi réagi vivement, notamment le Baltic Dry en rebond significatif ces derniers jours. S’il pourrait prolonger l’épiphanie du conteneur, il repousse en revanche encore l’agenda de la reprise du transport pétrolier.

Radioscopie des taux de fret entre 2020 et 2021

Alors que l’année se termine, les taux de fret culminent à des niveaux inédits. Deux indicateurs plaident coupables : le CCFI et SCFI. Ils n’ont pas la même incidence selon les continents ou les catégories de produits. Mais la menace sur l’industrie manufacturière mondiale est réelle, estime la Cnuced dans son analyse.

La Chine et les États-Unis, jokers des pétroliers et des vraquiers

Que valent les nouvelles promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre ? Que signifient les omissions des principaux pays pollueurs absents des négociations internationales sur le climat ? Les armateurs de vraquiers et de tankers devraient encore pouvoir compter sur le transporter de charbon et de pétrole pendant quelques années.

Bourbon Mobility prévoit une quarantaine de nouveaux navires sur trois ans

Bourbon Mobility s’apprête à recevoir les premières unités d’un programme qui prévoit une quarantaine de navires de transport des personnels offshore. Pour concevoir ses nouveaux crewboat, la compagnie s’est appuyée sur les retours de 150 expériences d’usagers.

Le prix du fuel à faible teneur en soufre a franchi les 600 $

Le prix du fuel à très faible teneur en soufre (VLSFO) a franchi la barre des 600 $ la tonne pour la seconde fois depuis la mise en œuvre en janvier 2020 de la réglementation plafonnant la teneur en soufre des carburants marins. Le premier dépassement avait...

John Fredriksen acquiert 9,8 % du capital d'Euronav

Les difficultés du transport de produits pétroliers ne sont pas de nature à dissuader l’homme d’affaires John Fredriksen d’investir à nouveau dans une valeur du secteur. Le norvégien, qui détient des intérêts dans plusieurs segments du transport maritime, possède déjà 40 % de Frontline et avait tenté sans succès d’acquérir DHT. L’armateur belge de tankers n’échappe pas à la sanction du marché mais a mis à profit son temps de crise pour entreprendre le grand ménage dans sa flotte.

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